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Appel du CC du KKE ELECTIONS LEGISLATIVES DU 20 SEPTEMBRE 2015

T'as déjà essayé tous les autres … Viens maintenant avec le KKE.

La solution existe dans la voie du renversement

Ouvriers, employés, chômeurs, agriculteurs, travailleurs indépendants, commerçants, artisans, scientifiques travaillant pour votre compte, retraités, jeunes, femmes des ménages populaires, vous tous sur lesquelles sont chargées les nouvelles mesures intenables du troisième Mémorandum SYRIZA-ANEL qui viennent s'ajouter à celles, toujours en vigueur, des gouvernements précédents de la ND et du PASOK.

          Nous nous adressons à vous tous qui avez ces dernières années fait confiance à de divers gouvernements de gestion, majoritaire ou de cohabitation, de « centre-droite », de « centre-gauche », de « gauche », et qui avez vu les Mémorandums s'enchaîner. Dans ces élections, ne donnez pas le droit aux partis qui ont mis leur signature à des baisses de salaires et des pensions de retraite, à des renversements aux relations de travail, à la tempête fiscale, à la baisse des droits dans la Santé, dans l'Éducation, dans l'Assistance Sociale, à la faillite des agriculteurs et travailleurs indépendants pauvres, de dire que le peuple est d'accord de par sa vote avec sa massacre et que les Mémorandums sont une voie à sens unique. D'ailleurs, tous les autres partis, malgré leurs différences, ont dans leurs programmes l'accord-Mémorandum de 3 ans conclu avec l'UE ainsi que les accords qui viendront dans l'avenir.

          Nous nous adressons aux gens radicaux de gauche, à des militants, à des gens à l'avant-garde qui participent dans le mouvement ouvrier-populaire, à vous qui avez cru en SYRIZA et vous vous sentez maintenant trahis. Vous avez la capacité de tirer des conclusions utiles, de rencontrer le KKE dans la lutte, seulement cette fois sur des bases solides et véritablement radicales. L'importance de l'attitude vigoureuse du KKE de ne pas participer à des gouvernements de gestion du capitalisme a été illustrée dans la pratique.

          Nous nous adressons à vous tous qui avez lutté contre les Mémorandums toutes ces années, vous qui avez cru que vous les dénonciez en votant NON au référendum récent et vous êtes aujourd'hui témoins du troisième Mémorandum, pire que les autres, portant la marque de SYRIZA. Voilà quelle est la contribution la plus importante du gouvernement SYRIZA-ANEL au système, aux industriels, aux banquiers, aux armateurs, qui demandaient depuis des années l'implémentation des mesures encore plus dures. Le gouvernement a dès le début « embelli» la négociation qu'il menait en faveur du capital et son compromis, avec des slogans de gauche et la masque de dignité. En profitant de divers courants et « plate-formes » et sa prétendue polyphonie démocratique en son sein, SYRIZA a cultivé des illusions tous azimuts – vers sa « gauche » et vers sa « droite ». Il a converti des militants actifs des luttes sociales à des spectateurs passifs attendant l'imminente, à chaque fois, bataille électorale. Il s'est approprié abusivement des moments historiques du mouvement ouvrier-populaire du 20ème siècle, des pages dorées écrites et imprimées dans la mémoire de notre peuple, pour cultiver l'illusion de la prétendue renouveau de gauche, de la prétendue continuité de gauche.

Ouvriers-employés, chômeurs, retraités, agriculteurs et travailleurs indépendants,

          Levez la tête, prenez votre destin dans vos mains, tournez le dos aux faux dilemmes et pièges qui sont préparés !

          Il est temps dans ces élections de ne pas faire encore un choix sans effet d'un parti qui vous promet la sortie de la crise économique, la réorganisation productive, de la croissance et une répartition des revenus qui serait prétendument bénéfique pour le peuple. En réalité, ils veulent gouverner pour le compte de la grande propriété capitaliste, des monopoles et de leur pouvoir.

Ça suffit !

          Le KKE s'adresse surtout à vous qui avez à un moment auparavant choisi le KKE mais qui avez préféré, puis, une solution politique plus immédiate à vos yeux.

Aujourd'hui, nous vous invitons à réfléchir et à voter sur la base de votre expérience récente.

          Nous vous invitons à vous positionner de manière combative et une telle positionnement, en ce qui concerne les élections, est seulement de voter pour le KKE. Un vote qui renforcera la résistance populaire contre tout accord et loi antipopulaires, contre toute coalition de gouvernement de plusieurs ou d'un seul parti, contre toute coalition impérialiste d'états.

          Le cours de l'Histoire a démontré que l'efficacité des luttes dépend principalement de la force du KKE partout.

 

Maintenant, vous avez plus d'expérience et de raisons pour soutenir et renforcer de manière décisive le KKE.

 

          Il faut un KKE fort parce qu'il n'a jamais trompé le peuple afin de gagner quelques voix. Il a parlé la vérité, il a prévenu à l'heure du cours des développements et il a prédit quel serait la fin d'un gouvernement SYRIZA. Il a prévenu que le programme de SYRIZA et les engagements de Thessaloniki déterminaient le compromis, l'accord avec l'UE et le nouveau Mémorandum honteux. Ce programme a été antipopulaire dès sa naissance, il était juste investi de quelques slogans de gauche. Vous avez désormais des preuves tangibles et inébranlables qui montrent que, dans le cadre de l'UE et de la voie capitaliste à sens unique, aucun gouvernement ne peut suivre une politique dans l'intérêt du peuple. Le capitalisme et ses unions internationales, telle que l'UE, ne changent pas de nature avec des négociations, des référendums ou des prétendues gouvernements de gauche. Tout gouvernement qui agit sur la base de l'économie capitaliste est obligée à maintenir ses lois antipopulaires de fer, qui imposent l'exsanguination du peuple pour renforcer la compétitivité, la rentabilité et les investissements du capital. Tous les autres partis trompent le peuple en lui disant qu'au sein de l'Europe se développe le changement et la différentiation de sa politique. Des discussions, des projets et des plans, des querelles, ça existe bien sûr, mais ils n'ont rien à voir avec les intérêts des peuples. Ils s'inquiètent des impasses du capitalisme, ils se disputent sur le partage des profits et des pertes du capital des états-membres.

          Il faut un KKE fort parce qu'il énonce le véritable NON, le NON sans recul, aux mémorandums et aux mesures antipopulaires et parce qu'il propose, dans le même temps, la voie de développement qui est dans l'intérêt du peuple et qui lui appartient exclusivement. Il se bat contre les véritables causes des Mémorandums, c'est-à-dire la stratégie même de l'UE et du capital visant à dépasser la crise capitaliste économique avec de nouveaux secteurs de rentabilité pour le capital et avec une force de travail toujours moins chère. Le KKE est le seul parti ayant déposé au Parlement une proposition de loi pour la suppression des Mémorandums et des décrets d'application, une proposition qui n'a jamais été soumise à la discussion et au vote, avec la responsabilité de tous les députés de SYRIZA, ceux qui se sont détachés récemment inclus, et de la présidente du Parlement. Le KKE organise la lutte consistante pour des mesures immédiates de soulagement du peuple, pour la solidarité, pour la suppression des lois antiouvrières-antipopulaires, pour la récupération des pertes, la satisfaction des besoins contemporains, en rupture avec l'UE, le capital et son pouvoir.

          Il faut un KKE fort parce que le lendemain il sera encore plus résolu dans la soutenance du peuple lors de la confrontation avec le « chœur des maîtres-chanteurs » composé de tous les autres partis et ayant l'UE, la Commission, le FMI et la classe dirigeante du pays comme maîtres. Il exprimera l'opposition populaire contre tout gouvernement, peu importe sa composition. Un KKE plus fort défendra les droits ouvriers-populaires des positions meilleures, il se mettra au premier rang pour l'organisation de la lutte populaire, pour la massification et l'action dynamique antimonopoliste-anticapitaliste du mouvement ouvrier, pour le renforcement de l'alliance populaire. Le KKE dispose de toutes ses forces pour l'organisation et l'unité des travailleurs, pour qu'ils prennent leur destin entre leurs mains. Il croît en la force du peuple de façon inébranlable. Aujourd'hui, vous pouvez vous rappeler des conséquences négatives pour les intérêts populaires de l'affaiblissement électorale du KKE ces dernières années. Avec un KKE et un mouvement fort, nous pouvons renverser « les Mémorandums et les patrons ».

          Il faut un KKE fort parce que son réalisme est déterminé par l'intérêt ouvrier-populaire et par l'affirmation que le peuple, lorsqu'il se met au premier rang de la contre-attaque, peut être victorieux. Le pouvoir ouvrier-populaire est le seul qui peut installer la production sociale planifiée, centralisée et scientifique et les services sociales - Éducation, Santé et Assistance Sociale – sur la base de la propriété sociale des moyens de production centralisés et du contrôle ouvrier. Sous ces conditions, il peut réussir la prospérité populaire, le désengagement de l'UE, la suppression unilatérale de la dette dans l'intérêt du peuple, la sortie du pays de l'OTAN et des projets impérialistes.

 

Rejetez les nouveaux dilemmes trompeurs, la trompeuse ligne de démarcation des « anti-mémorandum », la supercherie d'une rupture avec la zone euro sans mettre en cause la propriété et le pouvoir capitalistes.

 

          Vous qui avez changé votre choix électoral, depuis la ND et le PASOK vers SYRIZA, dans l'espoir de supprimer les Mémorandums et des décrets d'application relatifs, ne vous enfermez pas encore dans des promesses pour une prétendue meilleure gestion du nouveau Mémorandum, n'attendez pas pour des « contre-mesures » en faveur du peuple. Ne soutenez pas et ne vous reposez pas sur une nouvelle leurre catastrophique.

          Rappelez-vous ce que le KKE a dit dès que SYRIZA est devenu la force d'opposition principale : que le gouvernement SYRIZA servira finalement l'UE, l'OTAN et le grand capital. Maintenant, il faut qu'aucune voix ne retourne à la ND ou au PASOK, qu'aucune voix ne soit piégée par le POTAMI ou par le SYRIZA no. 2, c'est-à-dire l'« Unité Populaire », issue de la scission récente de SYRIZA.

          Depuis des années, il est révélé que la querelle autour de la division en pro- et contre-Mémorandum n'était pas seulement superficielle mais aussi fausse et donc, néfaste pour le mouvement populaire.

          La clef pour la politique générale et économique d'un parti et les forces sociales qu'il exprime est son positionnement sur la question des moyens de production centralisés et de la richesse naturelle du pays. Ceci est la véritable ligne de démarcation et pas la monnaie. Ces jours-ci, tout le monde parle de « croissance productive » et de « redistribution », pas seulement les partis portant un titre « de gauche » mais aussi des partis de « droite », ouvertement libéraux ainsi que les nazis de l'Aube Dorée.

          Les partis des Mémorandums, de l'UE et du capital, ne s'intéressent qu'à une seule chose à ces élections : Qui, quel gouvernement, avec quelle composition et alliances, implémentera le nouveau Mémorandum et les décrets d'application antipopulaires. Rejetez cette querelle d'enfermement du peuple dans cette piège antipopulaire.

  • SYRIZA se moque ouvertement du peuple encore une fois en disant qu'il va « dépasser » les Mémorandums, au moment même qu'il les implémente et les élargit. Il affirme que, s'il sera au gouvernement, il va prétendument adoucir les effets négatifs du Mémorandum et prendra des contre-mesures « dans l'intérêt du peuple » pour la croissance et la baisse de la dette. Il cache que l'écrasement continu du peuple est la condition essentielle d'une croissance capitaliste (si elle vient) et d'une éventuelle résolution sur l'allègement de la dette, laquelle sera payée entièrement par les familles ouvrières-populaires. Les financements pour la croissance et le règlement de la question de la dette seront payés par le peuple encore, et seront dirigés vers le grand capital, comme il a été fait d'ailleurs auparavant. SYRIZA a adopté pleinement la propagande des « voies à sens unique » que la ND et le PASOK avaient utilisée contre le peuple encore et encore lors des dernières années. D'un côté, SYRIZA pardonne la ND et le PASOK pour leurs péchés en constituant avec eux un front parlementaire de vote et d'implémentation des lois barbares du Mémorandum et de l'autre côté, il se bagarre avec eux pour les postes gouvernementales.
  • Les autres partis de la gestion bourgeoise, la ND et le PASOK, utilisent le Mémorandum SYRIZA-ANEL pour montrer que la politique barbare qu'ils avaient soutenue et implémentée, eux, lors des années précédentes, est réconfortée et qu'elle est une politique justifiée. Ils veulent obtenir du peuple qui a dénoncé et combattu leur politique une « déclaration de dénonciation» de son combat. Ils se placent en tant que garants du « cours européen » du pays, parce qu'ils ont l'« expertise » des Mémorandums. Avec le POTAMI ils se présentent en tant que les éventuels partenaires de demain dans un gouvernement de cohabitation avec SYRIZA.
  • Lors des années de la crise, le niveau de vie de la majorité du peuple s'est reculé de 40-50 % et des droits qu'il avait conquis auparavant, à travers ses luttes et dans le cadre d'un rapport de force plus favorable au niveau mondial, ont été massacrés. Tous les partis qui promettent des mesures en échange du Mémorandum mentent. Aucun autre parti ne reconnaît le droit du peuple de récupérer tout ce qu'il a perdu et de stabiliser et élargir ses conquêtes. Le KKE est le seul parti auquel vous pouvez faire confiance aujourd'hui.

          Une voix aux autres partis, le peuple la retrouvera en face de lui juste après les élections. Le prochain gouvernement la rappellera à chaque fois que les travailleurs et les couches populaires revendiquent, luttent contre les nouvelles mesures et les nouveaux décrets d'application.

 

Plus de temps perdu et de déceptions

Aucune confiance au parti créé par la scission de SYRIZA, sous le nom « Unité Populaire » et à sa collaboration avec des remparts anciens, des scissions de SYRIZA, telle que le « Plan B ». Jusqu' aujourd'hui, ils ont joué un rôle essentiel à la tromperie des gens gauches radicaux. Ils sont une copie de SYRIZA, qui aboutira au même résultat. Chaque gouvernement qui pose comme bût le développement capitaliste sacrifiera les besoins populaires sur l'autel des profits capitalistes. Chaque gouvernement qui accepte les engagements des pays membres de l'UE, pour protéger la compétitivité des monopoles, promouvra les restructurations qui assurent de la main-d'œuvre à bon marché pour le capital. Cette direction antipopulaire ne change ni si la Grèce reste dans la zone euro ni si elle choisit à rester dans l'UE avec une monnaie nationale.

Depuis 25 ans, ils donnent un alibi « gauche » à l'intégration de la Grèce dans l'UE et l'ONU, à l'attaque contre le socialisme. Par leurs postes au gouvernement, ils ont soutenu tous les pas vers le nouveau mémorandum (l'accord du 20ème février, la proposition de 47 pages de Tsipras etc.). Ils ne disaient rien quand Tsipras déclarait que la position de la Grèce dans l'UE et l'OTAN doit être tenue pour acquise, quand il prêtait serment de fidélité au capitalisme, à l'Association des industriels grecs, aux fora divers du capital international. Aujourd'hui encore, ils se présentent comme « trompés ».

Ils avouent qu'ils veulent la monnaie nationale en tant qu'un outil pour le développement capitaliste. En même temps, les monopoles continueront à garder les clefs de l'économie, la Grèce sera engagée dans l'UE ou d'autres alliances économiques monétaires impérialistes. Des parties du capital seront encore profitées par ce choix. D'ailleurs, c'est le cas aussi dans les pays capitalistes de l'UE qui ont une monnaie nationale (Bulgarie, Roumanie, Suède, Danemark) ou qui participent à d'autres alliances monétaires. Ils cachent que le niveau de vie et les droits des travailleurs ont pris la pente dans tous les états membres de la zone euro et de l'UE.

Le système soutient tels partis multiformes, comme il l'a fait avec SYRIZA et sa « Plateforme de gauche » depuis 2012 et avec l' « Unité Populaire » aujourd'hui, afin de piéger le radicalisme et former un rempart à la ligne anticapitaliste - anti-monopole promue par le KKE.

L' « Unité Populaire » est un parti systémique à 100%, comme les partis systémiques de gauche que l'Europe a connus et qui sont responsables pour l'intégration du mouvement ouvrier. Derrière la rhétorique anti-mémorandum se cache l'appui au système impérialiste, l'appui au capital.

 

Isolez l'Aube Dorée nazi criminelle

Ne lui permettez de relever la tête, même si elle essaie de cacher et obscurcir son rôle criminel nazi. Derrière les grandes paroles se cachent son appui à la dictature du capital la plus brutale, ses transactions avec le grand patronat, surtout les armateurs, sa haine pour les ouvriers, les luttes, le mouvement. Le slogan de l'Aube Dorée sur la « production nationale » et la priorité à la production primaire - afin d'encenser et d'affilier les agriculteurs - cache que les capacités de production du pays sont anéantis, d'abord à cause de la crise capitaliste économique et de la position faible et inégale de la Grèce dans l'UE. En fait, l'Aube Dorée ne rejette pas l'UE, mais demande l' « amélioration » de la position du capital grec dans l'UE. Elle cultive la haine contre les autres peuples, les réfugiés, les immigrés, les victimes de la barbarie capitaliste et des guerres impérialistes. Elle est l'outil des capitalistes pour diviser et briser la classe ouvrière, le peuple travailleur.

 

Il y a une solution alternative, une sortie en faveur du peuple

 Le KKE souligne qu'il y a une autre route, il y a de l'espoir. Les mémorandums, la pauvreté, le chômage, l'exploitation du peuple pour qu'une poignée en profite, ne sont pas une voie à sens unique, ni peuvent constituer l'avenir de nous-mêmes et de nos enfants.

Pendant les années à venir, la situation pour le peuple, pour tous les peuples, sera pire. Le système capitaliste est pourri. Les crises et les antagonismes aigues entre les états capitalistes et les centres impérialistes, autant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la zone euro, conduisent à la misère, au chômage, aux guerres, à l'immigration. Le gouvernement SYRIZA-ANEL, dans la direction des gouvernements antérieurs, mêle le pays encore plus profondément dans ces antagonismes, même au point de planifier la création d'une nouvelle base de l'OTAN à l'Égée.

 Malgré le compromis temporaire et l'accord du gouvernement avec l'UE, la BCE et le FMI, les antagonismes et les tendances de détachement manifestés à partir du « problème grec » et cherchant une zone euro des états les plus forts au niveau de l'économie ont été renforcés.

Il est possible que des états se détachent par la zone euro, comme résultat des choix divers du capital et avec le critère de la défense de la rentabilité et de la compétitivité, au détriment des peuples. Un tel développement influencera aussi la cohérence de l'UE. Un tel développement à la composition et aux alliances des états capitalistes en Europe peut être accompagné par le renforcement ou l'affaiblissement de la position de quelques états capitalistes, mais il ne sera pas accompagné par des politiques en faveur du peuple.

Pourtant, il serait un développement différent si le peuple choisissait par lui-même la sortie de l'UE, avec sa propre volonté et action, en prenant en même temps à main les clefs de l'économie et le pouvoir. Et il serait un autre développement, complètement différent, si un pays se trouvait à l'extérieur de la zone euro, comme résultat des contradictions et des antagonismes des capitalistes. Le premier cas constitue une solution alternative en faveur du peuple et mérite toutes les sacrifices ; le deuxième conduit à la faillite du peuple par un autre chemin.

La proposition du KKE pour le POUVOIR POPULAIRE AVEC LA SOCIALISATION DES MONOPOLES - LE DÉSENGAGEMENT PAR L'UE - L'ANNULATION UNILATÉRALE DE LA DETTE est la seule proposition réaliste et prometteuse que puisse mettre un point final aux mémorandums et aux sacrifices que le peuple subit sur l'autel de la voie de développement capitaliste. La réalisation de cette route dépend de la volonté du peuple. La route de la rupture avec l'UE et le FMI, le capital local et étranger, passe nécessairement par le ralliement avec le KKE.

 

  • C'est la seule solution alternative réelle pour le peuple, capable d'utiliser et développer encore plus les capacités productives du pays en faveur du peuple. La Grèce a les conditions (de la production industrielle et agricole, des ressources minérales, de la main-d'oeuvre et des scientifiques qualifiés) pour produire la plupart des produits dont le peuple a besoin. À partir de cela, elle peut s'engager dans des relations d'intérêt mutuel avec d'autres pays. Quelquefois ces capacités sont limitées ou utilisées de manière tordue, quelquefois elles sont massivement compromises, parce qu'elles sont soumises au profit capitaliste, au développement capitaliste inégal, aux engagements vers l'UE.
  • Pour les utiliser, il est nécessaire de se libérer par les chaînes de la propriété et du pouvoir capitalistes. C'est la seule proposition qui puisse assurer un travail permanent et stable pour tous, des services d'éducation, de santé et de soin exclusivement publics et gratuits.
  • C'est la seule voie qui empêche la participation dangereuse du pays aux planifications militaires de l'OTAN, des États-Unis et de l'UE, qui agissent contre les peuples; c'est la seule voie pour que nous ne nous mêlons pas dans les contradictions des impérialistes qui mènent un conflit brutal entre eux sur la répartition des routes du pétrole et du gaz naturel, des routes qui ont toujours été pavées du sang des peuples.
  • Une telle voie de renversement ne sera pas solitaire et isolée, comme le prétendent tous les autres partis qui défendent le capitalisme. Elle sera appuyée sur la lutte et la solidarité d'autres peuples, mouvements et pays qui suivront la même route.

 

Nous pouvons rapprocher la victoire populaire

Aujourd'hui, il peut y avoir des meilleures conditions d'organisation, de regroupement du mouvement ouvrier, de renforcement de l'alliance populaire. Il peut y avoir des ruptures dans la corrélation des forces actuelle négative qui existe en Grèce et au niveau international.

Il suffit que le peuple utilise son expérience et qu'il en fasse une force de lutte et de renversement.

Oui, il y a une manière et le plan pour que notre proposition devienne une réalité et pour que le peuple puisse vivre mieux, comme il faut, comme il le mérite aujourd'hui, sur la base des possibilités de la société. Et cette voie passe par la formation d'une alliance sociale populaire forte et grande, qui luttera contre les nouvelles mesures antipopulaires et aura comme orientation stable la lutte contre les monopoles et le capitalisme. Sa formation et son renforcement peut aider aujourd'hui aussi au changement de la corrélation des forces négative, au renforcement de l'organisation, du militantisme, de l'esprit de lutte de la classe ouvrière et des autres couches populaires, contre la subordination et la fatalité, contre la soumission du peuple aux vieux et aux nouveaux gestionnaires de la barbarie du capitalisme.

Dans cette route, il faut un KKE plus fort PARTOUT, dans le parlement et – surtout – dans les lieux de travail, les grandes usines, les quartiers populaires, la campagne, les lieux de la jeunesse.

Le KKE constitue la seule force qui puisse être un appui à la lutte du peuple contre la pauvreté, le chômage, la vie dégradée, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la zone euro, avec l'euro ou avec une monnaie nationale.

Le KKE est la seule force de rupture avec l'exploitation et le pouvoir capitalistes. Il est la force qui puisse conduire à un type d'organisation de l'économie et de la société réellement différent, non pas seulement alternatif, mais supérieur. Avec de la propriété sociale, de la planification centrale et du contrôle ouvrier. Ce sont les conditions pour une libération réelle par l'étau des marchés, du capital, pour une annulation unilatérale et totale de la dette, pour le désengagement par les chaînes de l'UE.

MAINTENANT VOTE LE KKE!

TA PROPRE FORCE

DE LA VÉRITÉ, DE LA LUTTE, DU RENVERSEMENT!

 

LE COMITÉ CENTRAL DU KKE

26 AOÛT 2015