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Communication de presse du KKE

Sur la discussion et les résultats de la 15e Rencontre Internationale

La 15e Rencontre Internationale des Partis  Communistes et Ouvriers a eu lieu à Lisbonne le 8 -10 Novembre avec le sujet : « L’approfondissement de la crise du capitalisme, le rôle de la classe ouvrière et les devoirs des communistes dans la lutte pour les droits des travailleurs et du peuple. L’agression de l’impérialisme, le reclassement international des forces, le sujet national, l’émancipation des classes et la lutte pour le socialisme ». À la Rencontre ont participé 75 partis des 63 pays. En plus, 14 partis qui pour l’un raison ou l’autre n’ont pas parvenu à assister, ont envoyé des messages. Les participants ont rendu hommage aux 100 ans dès la naissance d’ Alvaro Cunhal, Secrétaire General du PC Portugais et personnalité influente du mouvement communiste international. Ils ont salué les luttes des travailleurs en monde entier, les routes qu’ils ouvrent pour la promotion de l’alliance de la classe ouvrière avec les couches populaires contre les monopoles, pour la lutte contre le capitalisme, pour le socialisme. Ils ont confirmé leur solidarité internationaliste avec les peuples de la Palestine, de la Syrie et de la région plus large, avec les peuples de Cuba Socialiste, avec tous les peuples qui affrontent l’agression impérialiste, la guerre, les chantages et les interventions. Ils ont exprimé leur soutien aux Partis Communistes et Ouvriers qui agissent en conditions d’illégalité, affrontent la répression de l’état, des persécutions anticommunistes et des restrictions.

Pendant la réunion de l’échange d’expérience et des opinions a été réalisé au sujet du développement de la crise capitaliste, des reclassements au système impérialiste international et de l’exacerbation des oppositions entre les impérialistes et les risques des guerres impérialistes et des interventions plus larges, le cours de la lutte des classes et les devoirs qui en découlent pour les communistes.

La Rencontre a analysé des aspects importants des développements internationaux sur  le fond de la crise du capitalisme qui continue à se manifester avec rigueur pour la 6e année et qui s’approfondit. Le KKE et d’autres partis ont apprécié qu’il s’agit d’une crise de surproduction et suraccumulation du capital, qui exprime l’intensité des oppositions du capitalisme, particulièrement de son opposition essentielle entre le caractère social de la production et son appropriation individuelle, souligne le caractère inhumain et historiquement dépassé du système capitaliste.

Parallèlement, les reclassements au système impérialiste s’intensifient, ayant la retraite des États-Unis, de l’UE et du Japon en faveur des puissances capitalistes émergentes comme élément principal, fait qui conduit à la grande exacerbation des antagonismes et oppositions en particulier  à la Méditerranée Orientale, au Golfe Persique, à la mer Caspienne, en Afrique et aux régions du Pacific du Nord.

Pendant la Rencontre Internationale des opinions différentes sur la nature des oppositions entre les puissances capitalistes établies et les puissances capitalistes émergentes ont été exprimées. Certains partis considèrent que ces oppositions fonctionnent en faveur des peuples et leur lutte. Le KKE et d’autres partis ont apprécié qu’il s’agit des oppositions parmi des pays d’une base monopoliste forte, où les relations capitalistes prédominent, et que la classe ouvrière ne peut pas se mettre du côté d’aucune classe bourgeoise dans la rivalité qui existe entre eux.

Il y a eu des appréciations divergentes sur la nature des développements en Amérique Latine. Le KKE et d’autres partis ont remarqué que le développement capitaliste est antipopulaire dans cette région aussi, que les gouvernements bourgeois, et même des puissances capitalistes fortes, qui participent aux G20, ne peuvent pas propulser la lutte anti-impérialiste. Cette discussion, qui a ses racines aux perceptions différentes, s’est étendue sur l’attitude en regard des unions capitalistes transnationales diverses. Le KKE et d’autres partis ont signalé que  selon la théorie léniniste l’impérialisme est la dernière et suprême étape du capitalisme et qu’il ne se limite pas à la politique extérieure agressive que les pays capitalistes puissants exercent. Ils ont remarqué que le détachement de l’économie par la politique conduit aux fausses conclusions et ont souligné que les caractéristiques de l’impérialisme dérivent de sa nature de capitalisme monopolistique, de capitalisme qui pourrit. Autour des versions diverses de la gestion bourgeoise, la discorde se déroule, pour le partage de la perte par la dévaluation et la destruction des capitaux. Mais indépendamment de la forme de la gestion bourgeoise, le but reste toujours l’augmentation du taux du profit par l’intensification du degré d’exploitation de la classe ouvrière et par la concentration et la centralisation du capital contre les petits producteurs en ville et au village, des couches populaires. La profondeur de la crise et les difficultés de sa gestion renforcent l’agressivité du capital et de ses représentants politiques. L’autoritarisme, la répression d’État, l’anticommunisme s’intensifient. Les droits démocratiques et ceux de souveraineté sont battus. Les systèmes politiques bourgeois deviennent généralement plus réactionnaires, les efforts pour leur protection et reformation se renforcent. Dans ce cadre et tant que le mouvement ouvrier révolutionnaire n’a pas passé à la contre-attaque, des forces fascistes,  ainsi que d’autres tendances obscurantistes resurgissent et se renforcent.       

Des opinions divergentes ont été exprimées sur le sujet « réforme ou révolution », sur le sujet des réformes sur le terrain du capitalisme. Le KKE et d’autres partis ont remarqué que les buts antimonopolistes anticapitalistes de la lutte du mouvement ouvrier ne doivent pas être confondues avec une stratégie réformiste, qui soi-disant « démocratisera » et transformera le capitalisme et qui ouvrira la route pour le socialisme. Ils ont apprécié que le pouvoir ouvrier-populaire est une condition indispensable pour le renversement de la domination des monopoles et des relations capitalistes de production.

Le KKE et d’autres partis ont noté la nécessité de confrontation de la social-démocratie et ils ont souligné que si la lutte contre le capitalisme ne comprend pas aussi la lutte contre l’opportunisme, elle est privée du sens.

En plus, ils ont désigné les lois de la révolution et construction socialiste et remarquée que, historiquement, derrière les « modèles nationaux » et la « variété des routes vers le socialisme » se cachaient des risques graves d’éloignement par les principes de notre vision du monde.    

Le KKE et d’autres partis ont souligné la nécessité du renforcement des Partis Communistes et Ouvriers, du renfort du mouvement ouvrier des classes. Ils ont accentué la nécessité et l’actualité du socialisme, qui est la seule issue alternative réelle pour les peuples. 

D’ailleurs, ils ont apprécié que l’unité du mouvement communiste international ne puisse pas être atteinte sur la base d’un dénominateur commun  minimum, mais sur la base que l’exacerbation de la lutte des classes pour le socialisme, la défense du marxisme-léninisme et de l’offre du socialisme et la nécessité de la formation d’une stratégie révolutionnaire unifiée contre le capitalisme dicte.  

Le 15e Rencontre Internationale des Partis Communistes a abouti à un cadre des actions communes, que les Partis Communistes peuvent développer en commun, alors que certaines résolutions sur des sujets divers ont été déposées.

L’élargissement du Groupe du Travail avec d’autres partis a été aussi décidé. Ce groupe s’occupe de la préparation de ces Rencontres Internationales, et se compose désormais des partis suivants :

PARTI DU TRAVAIL DE BELGIQUE, PARTI COMMUNISTE DE BOHEME-MORAVIE, PARTI COMMUNISTE DU BRÉSIL, PARTI COMMUNISTE DE CUBA, PARTI COMMUNISTE DE L’ÉQUATEUR, PARTI COMMUNISTE D’ESPAGNE, PARTI COMMUNISTE DE GRÈCE, PARTI COMMUNISTE D’INDE, PARTI COMMUNISTE D’INDE (MARXISTE), PARTI COMMUNISTE LIBANAIS, PARTI COMMUNISTE PORTUGAIS, PARTI COMMUNISTE DE LA FÉDÉRATION DE RUSSIE, PARTI COMMUNISTE OUVRIER DE RUSSIE, PARTI COMMUNISTE SUD-AFRICAIN, PARTI COMMUNISTE DE TURQUIE, PARTI COMMUNISTE D’UKRAINE