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Question des Députés Européens du KKE à la Commission européenne

Distorsion organisée de l'histoire pour consolider le système d'exploitation

Les Députés Européens du KKE dans une Question posée à la Commission européenne, dénoncent  la destruction des monuments de la Grande Victoire Antifasciste des Peuples avec l'encouragement de l'UE.

Ils soulignent que: "Suite à la dissolution de l'URSS, un plan de démolition et de vandalisme des monuments commémorant la Grande Victoire Antifasciste des Peuples est mis en œuvre dans plusieurs États membres de l'UE. Ces actions provocatrices se sont multipliées depuis le conflit impérialiste en Ukraine.

La campagne anticommuniste et antisoviétique est également encouragée par la présidente de la Commission européenne, avec sa récente déclaration inacceptable sur la soi-disant "journée du souvenir des victimes des régimes totalitaires" que l'UE tente d'établir. Par celle-ci, l'UE tente de faire une équation anti-historique entre le fascisme monstrueux et le socialisme et d'identifier la Russie capitaliste d'aujourd'hui avec l'Union soviétique d'une manière infondée.

Les peuples des pays où les monuments sont détruits réagissent. La destruction du plus grand en taille monument antifasciste à Riga, en Lettonie, par les autorités lettones a nécessité la couverture d'importantes forces de police et s'est déroulée sous la désapprobation des anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale et de leurs familles. Dans la ville de Balvi, le syndicat des constructeurs a publié une déclaration dans laquelle il refuse de participer à la démolition de monuments commémoratifs similaires. Une opération similaire a eu lieu dans la ville polonaise de Brzeg, dont le gouvernement vise 60 autres monuments commémorant l'Armée Rouge. À Narva, en Estonie, les autorités ont retiré un monument à la Victoire antifasciste, et le gouvernement a annoncé   l’enlèvement de près de 400 monuments soviétiques.

La destruction de monuments, l'interdiction des partis communistes, des symboles communistes, voire de l'"idéologie communiste" dans certains cas, s'accompagne dans toute l'UE d'une restriction des droits syndicaux et des libertés populaires. Cette distorsion organisée de l'histoire s'intensifie aujourd'hui, alors que les impasses du mode de production capitaliste, la guerre impérialiste, les réfugiés, les crises capitalistes, l'intensification de l'exploitation, la pauvreté et la cherté écrasent de plus en plus les peuples. Son objectif est évident et concret: consolider le système d’exploitation contre la perspective réaliste, nécessaire et pertinente du socialisme, qui a montré qu'il était le seul à pouvoir apporter des solutions à ces impasses au bénéfice des peuples."

 

Sur la base de ce qui précède, les députés européens du KKE Kostas Papadakis et Lefteris Nikolaou-Alavanos ont posé les questions suivantes à la Commission européenne:

"Quelle est la position de la Commission sur:

- Le fait que des monuments de la plus haute importance, qui représentent l'histoire moderne de la lutte des peuples et symbolisent la solidarité internationaliste, l'amitié entre les peuples et la paix, soient démolis ou vandalisés par les autorités des États membres de l'UE?

- Le fait que l'UE, à travers sa politique et ses déclarations officielles, encourage et tente de légitimer de facto de telles atrocités contre le patrimoine historique et culturel des peuples européens, en invoquant l'identification anti-historique de l'horrible fascisme avec le socialisme et le point de vue inacceptable selon lequel la Russie capitaliste d'aujourd'hui serait une continuation historique de l'URSS?".

 

07.09.2022