Le Centre Syndical Régional de Larissa, qui regroupe les syndicats ouvriers de la ville, et le Comité pour la Paix ont organiséune mobilisation conjointe et ont annulé le concert de la chorale de l'Académie militaire de West Point des États-Unis.

Le peuple de Larissa n'a pas montré d'intérêt particulier pour ce concert, qui visait à "blanchir" les crimes des États-Unis et de l'OTAN. En effet, seules 50 personnes, rassemblées par les autorités municipales de la ville, ont voulu assister au concert au Conservatoire Municipal, d'une capacité de 600 places.

Les manifestants qui demandaient l'annulation du concert, avec des slogans contre l'implication de la Grèce dans la guerre impérialiste et les dangereux plans de guerre des États-Unis, de l'OTAN et de l'UE, ont été confrontés à des forces de police anti-émeute qui étaient déployées devant le Conservatoire.

Lorsqu'une délégation de manifestants et de représentants du "Rassemblement populaire" dans le conseil municipal de Larissa et dans le conseil régional de la Thessalie a demandé à entrer dans le Conservatoire pour manifester sa protestation, les forces de police ont reçu l'ordre clair de les en empêcher à tout prix, en utilisant des armes chimiques et des matraques contre les manifestants, qui ont néanmoins réussi à entrer dans la cour alors qu’une délégation a réussi à accéder au bâtiment. En entrant dans le bâtiment, ils ont été à nouveau attaqués par la police anti-émeute et les forces de sécurité.

Finalement, le concert a été pratiquement annulé grâce à la mobilisation des associations de masse de Larissa.

Petros Krikis, chef du "Rassemblement populaire" de la municipalité de Larissa et Tasos Tsiaples, chef du "Rassemblement populaire" de la Thessalie, tous deux cadres du KKE, ont participé à la mobilisation.

28.03.2024