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Les travailleurs, les agriculteurs et les étudiants renforcent leurs luttes contre la politique antipopulaire

La semaine passée a été marquée par les grandes luttes de la jeunesse, des agriculteurs et des travailleurs du secteur de la construction.

Le 31 janvier une grève nationale des travailleurs du secteur du bâtiment et de la construction a eu lieu. Plus de 90% des travailleurs ont participé à la grève, paralysant les grands sites de construction du pays.  Les travailleurs de la construction exigent l’application obligatoire de la convention collective sectorielle et que de nouvelles conventions soient signées avec des augmentations de salaire, des mesures de santé et de sécurité sur les chantiers, le renforcement de leurs droits à la sécurité sociale, etc. La mobilisation des travailleurs de la construction fut un précurseur de la grande grève nationale de tous les travailleurs que les forces de classe du mouvement syndical préparent pour le 28 février.

 

 

 

 

 En même temps, les agriculteurs, ayant installé des dizaines de barrages avec leurs tracteurs partout en Grèce, intensifient leur lutte en exigeant du gouvernement le rétablissement de leurs revenus perdus, une compensation à 100% à la suite des catastrophes naturelles, une réduction des coûts de production, une détaxe sur lecarburant, l’instauration des prix garantis pour leurs produits agricoles. Le KKE salue les grandes mobilisations des paysans qui sont en cours en Grèce et partouten Europe: en Allemagne, en France, en Espagne, en Belgique, en Roumanie et en Pologne. Comme le souligne le KKE dans son communiqué, ces mobilisations "indiquent que la racine commune des problèmes est la Politique Agricole Commune et la stratégie de transition "verte" de l'UE. Ces lignes directrices imposent de nouveaux obstacles aux cultures, à l'élevage et des réductions des aides - subventions aux agriculteurs pauvres au profit des capitalistes et des groupes d'affaires. Elles constituent en fin de compte un coup sévère contre les agriculteurs et non un remède, comme les gouvernements et l'UE le prétendent de manière provocante (...). C'est cette même politique qui condamne les agriculteurs à vendre leurs produits à des prix humiliants, alors que les coûts de production ont explosé en termes de carburant, d'électricité et d'intrants agricoles, et que leurs cultures et  animaux sont exposés aux inondations désastreuses et aux dégâts causés par diverses maladies, sans véritable compensation. Les industriels, les grands commerçants et  les propriétaires des supermarchés bénéficient du travail dur des agriculteurs et des éleveurs et font fortune grâce à la flambée des prix des produits "du champ à l'étagère", désespérant les ménages populaires touchés par la hausse galopante des prix. Le gouvernement de la Nouvelle Démocratie, comme les gouvernements des autres pays de l'UE, a recours aux mêmes méthodes misérables: Répression sauvage, calomnies provocatrices parlant des"motifs politiques mesquins à l’origine des mobilisations", rabâchage de vieilles promesses, propositions qui sont à des années-lumière de la satisfaction des demandes des agriculteurs en lutte. Le grand mensonge de tous les partis de l’UE, à savoir que l'UE des 27 marchés et la compétitivité du capital garantiraient le revenu et la prospérité des agriculteurs pauvres et du peuple, est maintenant dévoilé. Les agriculteurs ont raison et la solidarité avec leur lutte doit être renforcée ".

 

 

 

Jeudi 1er février, les étudiants, les élèves et les enseignants ont à nouveau manifesté à Athènes et dans des dizaines d'autres villes de la Grèce contre le projet de loi du gouvernement de la ND, qui promeut la création des universités privées et ils ont exigé la mise à niveau immédiate des universités publiques.  Les jeunes manifestants,  scandant des slogans tels que "Nous demandons des diplômes digneset des études gratuites, les étudiants ne sont pas des clients", "L'éducation n'est pas à vendre, c'est un droit acquis par des luttes", "Donnez de l'argent pour l'éducation et non pour les abattoirs de l'OTAN", ont envahi le centre d'Athènes et d'autres grandes villes.

 

 

 

 

02.02.2024