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Nous luttons contre l'anticommunisme en renforçant le mouvement communiste

Giorgos Marinos, membre du BP du CC du KKE, a clôturé les travaux de la Réunion communiste européenne, en notant que la discussion a aidé les participants à réfléchir sur les événements importants de la lutte du Mouvement communiste international, son offre, ses faiblesses et ses erreurs, et à intensifier les efforts pour rendre le Mouvement communiste plus efficace, pour qu’il prenne en compte les besoins quotidiens de la lutte de classe et intervienne de manière organisée.

Il a souligné que la Réunion a fermement condamné l'anticommunisme de toutes formes et origines, notant qu'il s’agit d'un élément essentiel de l'idéologie et de la politique bourgeoises, d’un outil des monopoles contre la classe ouvrière et les couches populaires, pour que les capitalistes puissent maintenir le pouvoir. Il a aussi condamné la résolution anticommuniste du Parlement européen adoptée par les groupes politiques du Parti populaire, des Libéraux et des Verts, des Réformistes et des Conservateurs, avec les sociaux-démocrates, qui aussi gèrent l'exploitation capitaliste et trompent les peuples par des slogans faux.

Il a souligné la nécessité de démasquer méthodiquement à la classe ouvrière ces forces et d'autres qui tentent depuis des années de saper les valeurs des communistes, en particulier de saper la nécessité de la lutte de classe et de la révolution socialiste.

Il a en outre souligné que l'attaque du capital, du système et de ses partis n’est pas menée uniquement par l’anticommunisme brut, à l’aide des mesures anticommunistes directement subies par les camarades participant à la Réunion, comme de Pologne, d'Ukraine, de Lettonie, de Lituanie, de Roumanie, d’Hongrie et d'autres pays, mais que dans tous les pays capitalistes des tentatives sont faites pour calomnier le socialisme, des mesures antipopulaires brutes sont appliquées, le droit de grève est touché, le terrorisme patronal est imposé, l'action politique et syndicaliste est limitée; ce sont des faits qui confirment que ce système est barbare et ne peut pas être humanisé.

Il a également évoqué l'importance des interventions et des informations cités lors de la Réunion, qui réfutent les affirmations anti-communistes qui cherchent à déraciner la vérité historique. Des informations concernant le soutien des monopoles au nazisme, les tentatives américaines, britanniques et françaises de tourner l'Allemagne nazie contre l'Union soviétique, la manière dont l'Union soviétique a résisté à l'attaque fasciste et a cloué le drapeau rouge avec le marteau et la faucille au cœur du monstre fasciste, la manière dont  la guerre est née - comme toute guerre impérialiste - des entrailles du capitalisme et les communistes qui ont  été en première ligne et ont combattu avec la classe ouvrière, les peuples. Ceux-ci sont des événements que l'histoire a écrits et qui ne peuvent pas être effacés.

Le rapport de forces négatif actuel changera par l'action d’avant-garde des communistes

L'orateur a en outre souligné que quoi qu'ils fassent, l'UE et les autres apologistes du capitalisme buteront sur la réalité objective, car le capitalisme de toute version de gestion -libérale, néolibérale, sociale-démocrate, « la nouvelle gauche »- n’est fondé que sur une règle, sur l'exploitation de l'homme par l'homme.

« La réponse des peuples est le socialisme, et l'anticommunisme tente de fermer cette voie; nous aurons la plus grande contribution possible à l'évolution sociale, au progrès, lorsque nous affronterons l'anticommunisme du point de vue du socialisme-communisme », Marinos a noté de manière caractéristique, en soulignant que le développement de la lutte de classe, le regroupement et le renforcement du mouvement ouvrier, des PC, sont des objectifs nécessaires immédiats, des conditions pour l'intensification de la lutte populaire-ouvrière, pour le renversement de la barbarie capitaliste qui génère les fascisme et utilise le poison anticommuniste, soulignant que la lutte constante contre le fascisme est la lutte pour renverser l'exploitation capitaliste.

Il a également noté que malgré l'impact négatif de la contre-révolution dans tous les pays, la récession du mouvement ouvrier-populaire, on a l'expérience de plusieurs PC qui luttent, qui essaient quotidiennement d'organiser la lutte de la classe ouvrière, qui jouent un rôle de première ligne dans la lutte de classe, en tant que des luttes ouvrières-populaires se développent. Il a  insisté qu’il est important que ces luttes ne soient pas des luttes dans le vide, mais qu’elles prennent l'orientation anticapitaliste antimonopolistique nécessaire, qu’elles se tournent vers le cœur du système afin de le renverser.

G. Marinos a en outre souligné que le rapport de forces négatif actuel peut et va changer par l'action d’avant-garde des communistes. Il a noté l'importance d'étudier et d'assimiler davantage l’idéologie marxiste-léniniste, de conquérir la stratégie révolutionnaire, la tactique et la politique d’alliances qui serviront la lutte pour le renversement révolutionnaire du capitalisme, pour le socialisme; la nécessité d’établir des PC forts, avec des Organisations du Parti dans les lieux de travail, les industries, les quartiers populaires, les espaces éducatifs, de renforcer les liens des PC avec la classe ouvrière, ce qui est important aussi en ce qui concerne la confrontation constante avec l'opportunisme, qui essaie d'éroder insidieusement mais systématiquement les PC.

Il a également souligné l'importance - dans le contexte des développements dangereuses - que les PC jouent un rôle de première ligne dans la lutte contre les classes bourgeoises et leurs antagonismes, contre l'UE et l'OTAN, pour le désengagement des organisations impérialistes, tout en concluant que parallèlement à la nécessité d'intensifier la coordination internationale de la lutte basée sur le principe de l'internationalisme prolétarien, la contribution fondamentale de chaque PC à l’affaire générale de la révolution socialiste est de créer les conditions pour la résolution du conflit fondamental entre le capital et le travail, c'est-à-dire pour renverser le capitalisme dans son pays.

 

 

18.12.2019